Ayden Lied (uc)

Physique & Caractère

Ayden n'est pas un géant avec ses 1m70 mais cela ne l'empêche pas d'être un guerrier redoutable, un concentré d'énergie et de combattivité. Son corps a été sculpté, malgré son jeune âge, par les entrainements les plus rudes et par de multiples combats. Son visage à la mâchoire carrée dégage une volonté farouche et une sévérité froide, presque brutale qui tranche avec son regard magnétique et très expressif. Peu de personnes peuvent le soutenir sans ressentir une certaine emprise hypnotique de persuasion.

S'il n'était pas aussi rebelle aux ordres quand il n'en comprend pas le sens, il pourrait devenir un leader car il a un charisme dont il n'a pas encore conscience. Ses supérieurs refusent pour le moment de lui donner plus de responsabilités malgré ses qualités au combat pour ces raisons, ce qui le fait enrager. C'est un cercle vicieux dont il ne pourra sortir tant qu'il ne se remet pas en question. Ce même aveuglement lui fait du tort dans ses relations amicales et amoureuses qui sont instables et éphémères.

~ loyal ~ solitaire ~ courageux ~ impitoyable ~ fiable ~ indocile ~

Histoire

A quoi pourrait-on s'attendre concernant le passé d'un guerrier dévoué à l'Ordo Alpha Draconum? Une vie austère, presque celle d'un moine? A 24 ans, celui d'Ayden est plus nuancé. C'est vrai que depuis qu'il a intégré les rangs de ces vaillants combattants, ses jours et ses nuits ressemblent plus à des entraînements éprouvants qui succèdent à des missions durant lesquelles il a souvent chaud aux fesses. Il ne faut pas croire que le gars est austère pour autant et qu'il ne sait pas s'amuser quand l'occasion se présente. Il faut dire qu'il a été à bonne école jusqu'à ses 10 ans, avec une maman solo, fan des années disco qui avait fait partie d'un groupe de reprise slovène des Pointers Sisters, de Britney Houston et Rihanna. Danseuse un peu dénudée dans de petits clubs, pour faire bouillir la marmite, cette maman a bercé son enfance de tubes planétaires et passéistes sur lesquels elle se trémoussait avec talent en chantant.

Le petit Ayden idolâtrait littéralement cette maman fantasque, bohême mais pourtant aimante. Il l'avait mauvaise, en revanche, envers ses nombreux amants qui venaient rompre le cercle trouble de ce duo. Et pourtant, toujours, inlassablement, le même visage revenait pour éclairer celui de sa mère et son regard d'enfant. Il veillait sur eux, Ayden le sait à présent. Depuis le jour où il a vu son portrait dans la salle d'armes du Monastère

En revanche, de la vie laborieuse de sa mère, il ne savait que peu. Il était préservé, né dans l'enceinte d'Osogovo dont son géniteur avait souhaité faire son berceau. Ayden a, dès sa naissance, été pris en charge par les frères. Il ne la voyait que lors de sorties pour quelques journées, jamais des nuits qu'elle avait trop délurées, durant lesquelles il pouvait la retrouver, se jeter dans ses bras, sentir son parfum, son odeur. Elle disait payer une pension pour qu'il ait une vie protégée de tous ses abus. Mais elle l'aimait. Il le savait, il le sait. Il sent encore la force de cet amour qui le porte chaque jour. Il sait aussi, depuis peu, qu'elle n'était pas cette femme dissolue qu'on lui a dépeinte durant des années, qu'elle a aimé son père, assez pour le suivre jusqu'en Macédoine du Nord, mais qu'elle n'a pas réussi à le retenir hors des griffes de l'Institut auquel elle a fini par confier définitivement leur enfant, après la mort du vaillant guerrier.

Le fruit d'un combattant de l'ombre parmi les plus énigmatiques et d'une danseuse frivole. Ayden porte en lui cette double appartenance, mais aussi la faille, le gouffre entre ces deux mondes. Il est secret et sombre tout autant que fêtard et solaire par moments. A 10 ans, la rupture. La mort au combat, de ce père, qu'il n'a jamais connu, lui a aussi valu de perdre le lien avec cette mère qu'il adorait. Il ignorait alors tout de lui. Il venait juste de perdre le contact avec le seul être qu'il aimait et qui l'aimait.