Sissi (mais seulement par les initiés, sinon elle mord)
23/01/2020
Sao Paulo / Brésil
24 ans
Technical Control : Technicienne de structure spécialisée en éclairage
Vivre, tout simplement. Et continuer à grimper toujours plus haut, aussi. Ah, et sortir de cette putain de prison pour retrouver ma famille, accessoirement.
Milians
Inconnue
Marie Avgeropoulos
Oui
Cause baby, there ain't no mountain high enough Ain't no valley low enough, Ain't no river wide enough To keep me from getting to you, baby
Physique & Caractère
J'suis une chieuse, c'est souvent ce qu'on dit en premier quand on veut me décrire. Une sacrée râleuse, une empêcheuse de tourner en rond. Ça m'représente bien, dans un certain contexte. J'ose parler, dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. J'ai pas peur de me mesurer à plus fort que moi, ce qui peut parfois me jouer des mauvais tours. Mais que voulez-vous, c'est la vie qui m'a faite comme ça ! La vie latine et le sang méditerranéen, si ça a encore un sens dans ce monde cosmopolite. Ce sang qui coule dans mes veines, qui me rappelle d'où je viens, qui me renvoie à ces parents qui m'ont quittée bien trop tôt. J'y peux rien, j'peux pas vraiment oublier, même avec toute cette énergie que je déploie tous les jours. On dit que j'suis rayonnante, pleine de vie. C'est vrai. J'le suis, moi, parce que j'ai survécu quand mes parents n'ont pas eu cette chance. Pour eux, j'm'accroche à cette vie, cette précieuse chaleur qui anime mon corps et mon esprit. Ils auraient pas voulu que j'les suive, ça non. Ni que j'me morfonde des années.
J'suis une passionnée, aussi. J'l'ai toujours été. Dans tous les sens du terme. Quand je m'intéresse à un truc, j'fais tout pour l'atteindre, pour le découvrir. J'fais pas les choses à moitié, non plus. Dans la vie, dans mon boulot, dans mes amitiés et mes inimitiés, aussi. Si j'aime, j'aime. Et si j'aime pas... ben vous le saurez aussi. C'est un peu plus compliqué en amour, parce que c'est pas quelque chose de facile à appréhender, surtout pour moi. J'me suis toujours tenue à l'écart des mecs, j'sais à quel point l'amour peut faire mal et j'ai décidé il y a longtemps de me préserver. Le célibat, c'est ce qui me convient le mieux. Du moins, c'est ce que j'croyais jusqu'à récemment. Il y en a bien un qui a réussi à percer la carapace que j'm'étais construite...
Bon, j'ai pas que des qualités. Ni que des défauts. Personne n'est parfait, dans ce monde ! Faut bien que ce petit bout de femme que je suis ait des armes pour se battre. J'suis colérique, ah ça oui. Faut pas me chercher. Ou alors, faut avoir envie de me trouver. J'peux faire semblant d'être en colère pour rigoler, parce qu'au fond j'aime bien me donner en spectacle. Mais si on franchit les limites... j'deviens une vraie tigresse, je crie, je hurle et je mords. Au sens propre comme au figuré, d'ailleurs. Il est pas né celui qui parviendra à me dompter. L'autre, là, le vieux Gardia, il a essayé. J'me suis enfuie dès que j'ai pu, je supportais pas, sous ses airs de bon samaritain, il a vraiment cru remplacer mes parents ?! Non mais pour qui il se prenait ? À croire qu'une femme peut pas se débrouiller seule dans ce monde de mecs ? Ça me ferait bien rire qu'il découvre que je travaille au MIL.OA dans une équipe exclusivement masculine, tiens. Ça lui ferait les pieds.
Heureusement qu'eux, Sean, Lance, Dan et Jay, ils me comprennent. Et ils m'acceptent comme je suis, pas besoin de faire attention à ce que j'dis ou ce que j'fais, avec eux. Ils me gueulent pas dessus quand je cours et que je grimpe partout comme une pile électrique, quand je fais des singeries et des grimaces, non. Et ça, ça fait du bien. Ça, c'est la nouvelle famille que j'me suis choisie. Celle qui me fait rire à nouveau, avec qui j'me sens bien. Parce que faut pas croire, sous cette montagne de cabrioles se cache un petit cœur tout doux tout moelleux. Bon, j'le dirai jamais comme ça à voix haute, mais c'est le principe. Un p'tit cœur qui a mal quand les autres ont mal, qui pleure quand les autres pleurent. Un cœur qui s'émeut bien plus facilement qu'on pourrait le croire au premier abord. Et qui a besoin d'être protégé pour ne pas encore se retrouver écrasé sous les roues d'une bagnole, au coin d'une ruelle, dégoulinant de sang poisseux. Ouais, c'est ça dont j'ai besoin, et que j'ai enfin trouvé auprès de ceux qui me font rire et vivre à nouveau.
Pour ce qui est du physique, t'as besoin d'une photo ? De mes mensurations, p't-être ? Tu rêves, là. J'sais que tu m'as reluquée, de toute façon. T'auras rien de plus, pervers.
Histoire
C'est pas vraiment une enfance dorée, au contraire. Mais au moins, j'étais heureuse. Mes parents, Epifanio et Marina Mendoza, s'aimaient, pour de vrai, et ils m'aimaient aussi. J'ai jamais rien demandé de plus. J'savais pas lire, pas écrire, j'allais pas à l'école. Ma vie, j'la passais sur les chantiers des nouveaux gratte-ciel pour gosses de riches. On vivait dans une petite maison de la favela de Paraisópolis, à Sao Paulo. Y avait tout le temps de l'animation. Soit on faisait tous la fête avec les voisins, comme une grande famille. Soit les flics débarquaient pour s'attaquer aux gangs des rues. J'm'ennuyais pas. J'avais pas peur, non plus. Ni des poulets, ni de la mafia, de rien du tout. Quand je suis devenue assez grande, mon père m'a emmenée sur les échafaudages à sa suite et j'ai tout de suite adoré. La hauteur, le vent, l'excitation du danger, l'escalade. La vue, le changement de perspective que les grands oiseaux d'acier offrent. Ouais, tout ça, ça a été mon premier coup de foudre. Après, ça a été compliqué pour me faire descendre, par contre. Casse-cou, je me débrouillais toujours pour grimper incognito. J'étais petite et rapide, très agile aussi, alors difficile pour un adulte de m'attraper. Ça me faisait rire quand on me criait dessus. Le soir, on rentrait en bus. Et le lendemain, tout recommençait, sans autre avenir que ces kilomètres de métal balancés sur le sable. J'ai tout vu alors que j'avais même pas dix ans, dans la favela : l'alcool, la drogue, les armes et le sang. La violence pure entre deux quartier de bourges. À côté de ça, y avait aussi les amitiés fortes comme on les crée dès le plus jeune âge. Les enfants du quartier, on faisait les quatre cents coups ensemble, sous le regard fatigué mais attendri des parents. On était tous dans la même galère, on finirait tous de la même manière. Mais c'était ça, le bonheur.
Sauf que dans ce monde, le bonheur dure jamais très longtemps. Ça, j'aurais dû le savoir, vu le nombre de mes amis qui se sont fait flinguer avant même d'atteindre l'âge adulte. Mais bon, faut croire que quand on est gosse, on s'en sort un peu mieux, jusqu'à ce qu'on perde tout. Je possédais pas grand chose, c'est vrai, mais j'avais le plus important : des parents qui m'aimaient. Puis, le temps d'un clin d’œil, ils étaient plus là. On rentrait du chantier, il faisait noir parce que mes parents faisaient des heures supp, comme d'hab'. Fallait marcher longtemps, pour arriver à l'arrêt de bus, et essayer de choper le dernier qui retournait chez nous. Sinon, on était bon pour rentrer à pieds, ou dormir dehors, au choix. Mais moi, ça m'plaisait, tout ça. En plus, j'avais passé la journée en haut des grues, à me balancer dans tous les sens, à grimper et redescendre. Alors vous croyez, j'étais crevée mais heureuse. Puis, d'un coup, d'un seul, le bonheur a disparu. Il a fallu deux voitures, une course poursuite, des coups de feu. Une seconde a suffi. Deux tout au plus. Plus de parents. Plus de vie. Une douleur atroce dans le dos, je me suis retrouvée paralysée au sol, le visage tourné vers ma mère qui se vidait de son sang, les deux yeux grands ouverts : elle était déjà morte. Les voitures étaient déjà loin. J'ai jamais vraiment compris qui avait tiré sur qui. J'voulais même pas vraiment le savoir, en fait. À ce moment-là, j'croyais mourir pour plus jamais me relever. J'croyais que j'allais les rejoindre, peu importe là où ils allaient. Mais finalement, j'me suis réveillée. Sans eux.
J'aurais pas dû me réveiller, j'crois. Mais j'ai pas vraiment eu le choix. Francisco Gardia s'est pris pour un bon samaritain, un ange gardien. Il a vu sa fille morte en moi, vous voyez le tableau. Glauque. J'ai jamais pu le supporter. Parce que c'était pas mon père et que j'étais pas sa fille. C'était juste le gars qui payait mes parents, point barre. Et maintenant que j'avais plus de parents, j'avais pas besoin de lui. Du moins, c'est ce que mon caractère de petite fille sauvage pensait, mais en vérité je ne pourrais jamais m'avouer qu'il m'a sauvé la vie et que sans lui, j'en serais pas où j'en suis maintenant. Même s'il m'a clairement fait chier pendant les six années que j'ai passées chez lui. Vous me voyez, vous, dans une villa comme une gosse de riche ? Ouais, non, clairement pas. J'sais pas comment il a fait pour pas s'en apercevoir. C'est pas faute de lui avoir dit et même gueulé des centaines de fois. De lui avoir montré, aussi, en rendant fous ceux qui essayaient de m'apprendre à lire et à écrire, en me retrouvant sans cesse sur le toit de la villa à le narguer. Mais j'pouvais pas m'en empêcher, y avait que là que j'me sentais bien. Un minimum, en tout cas. Jusqu'à passer la nuit les yeux dans les étoiles pour ne pas me sentir enfermée dans cette chambre bien trop grande pour moi. Cette chambre qui appartenait à une morte, que je remplacerais jamais.
J'ai bien essayé d'me casser, plusieurs fois même. Mais chaque fois il me retrouvait, j'allais pas très loin. J'connaissais pas l'coin et les flics étaient de son côté. Toujours. Quel boulet. Finalement, c'est après six ans de galère que j'ai réussi à leur fausser compagnie. Quand j'ai eu dix-huit ans, il pouvait plus vraiment me retenir, il me surveillait moins aussi. Puis, avec la Water War, ça sentait le roussi partout, alors c'était plus facile de passer inaperçue. J'ai pris un sac-à-dos et j'suis partie, sans même me retourner. J'suis plus jamais revenue. Ça a pas été facile. J'étais pas bien, non plus. J'ai eu faim, froid, peur. Mais au moins, j'étais libre, c'était ce qui comptait pour moi. J'ai fait plein de petits boulots, souvent comme serveuse, parfois un peu moins conventionnels. Des livraisons, des petits trucs du genre.
Y a bien un endroit où je suis restée plus longtemps, un café qui m'a gardée comme serveuse quelques mois, au tout début. Le Riviera Caffé. Une aubaine, pour moi. Pour me permettre de démarrer dans la vie. J'y ai croisé celui qui est devenu mon idole : Gabriel Sanders. Il est venu tous les matins pendant plusieurs semaines. J'attendais toujours sa venue avec impatience. Il me parlait musique, me faisait écouter des groupes que je connaissais pas. Faut dire, dans la favela, à part les chants locaux y avait rien. Et chez Gardia, ben j'avais pas le droit à autre chose que ses sacro-saints classiques. Alors, ça a été la révélation quand j'ai entendu le metal pour la première fois. J'ai adoré, j'ai écouté ça pendant des heures, des jours, des nuits. Ça faisait un bien fou, ces basses, ces cris, ça représentait bien ce que j'ressentais depuis toujours : le besoin de liberté, de m'exprimer et d'être moi. Coup de cœur, j'vous dis. Autant pour la musique que pour le saltimbanque. Mais Sanders a disparu du jour au lendemain, sans un mot, et ça m'a fait mal. Très mal. J'me suis sentie abandonnée et j'ai détesté ça. Il était pas resté longtemps, c'est un peu con, mais j'm'étais attachée bordel.
Mais bon, comme toujours, la vie continue. Et j'voulais pas me laisser abattre. J'ai commencé à fréquenter les concerts des groupes locaux, j'pouvais pas vraiment m'permettre plus avec mon petit salaire de serveuse. J'me suis fait des amis, aussi, c'était cool ça. Même si je m'attachais plus trop, ou en tout cas j'essayais. Puis, j'ai eu une révélation : il fallait que j'aille au MIL.OA. C'est devenu mon but, et quand j'ai un but, je l'atteins toujours. Mais bordel qu'est-ce que c'est cher, ce truc ! J'avais pas les moyens, loin de là. Même en me privant d'eau et de nourriture pendant des mois, c'était pas possible. J'ai galéré, j'ai mordu la poussière, ouais, mais j'voulais vraiment y arriver. Ne serait-ce que pour me prouver à moi-même que, peut-être, j'valais mieux qu'ça. Que je passerais pas toute ma vie à servir des cafés à des cons que j'reverrais jamais. J'ai économisé, j'me suis serré la ceinture, et finalement j'ai pu m'acheter un billet pour me rendre à Seattle en 2040. Et là, le rêve : Jess Cameron m'a engagée pour faire partie de l'équipe technique du festival. J'veux pas paraître nunuche, mais j'dois bien avouer que j'avais des étoiles plein les yeux. Déjà, aller au festival. Ensuite, y bosser. Et enfin, remonter sur les échafaudages ! Le pied, ouais. J'en revenais pas, mais j'avais l'impression qu'j'allais enfin pouvoir trouver ma place dans ce putain de monde de merde !
La première fois que j'ai rencontré l'équipe, j'dois avouer qu'j'ai été un peu sceptique. Que des gros baraqués plein de muscles, le gros cliché quoi. Et moi, j'me retrouvais au beau milieu de ces mecs, du haut de mon mètre soixante-cinq et de mes cinquante-cinq kilos toute mouillée. Ouais, à première vue, c'était chaud. Heureusement qu'j'suis pas du genre à me laisser démonter. Puis s'ils étaient pas contents, c'était le même prix. Faut dire que quand j'ai débarqué, j'leur ai pas vraiment laissé le choix. Bon... j'étais peut-être moins à l'aise que ce dont j'me souviens, au début. Parce que j'débarquais et qu'j'avais pas envie de décevoir. Et de me décevoir moi. Mais j'ai vite pris mes marques quand j'ai aperçu les échafaudages et que j'ai pu grimper et leur montrer de quoi j'étais capable. J'dis pas qu'ils m'ont acceptée tout de suite, mais en tout cas j'me suis fait ma petite place à coup de pitreries et de phrases bien placées. Bon, j'bossais aussi, à côté, faut pas croire. Même très dur, parce que j'ai tout de suite adoré ce que j'faisais. J'comptais pas mes heures, et c'est toujours le cas. Faut que le travail soit fait, point barre.
En quatre ans, j'en ai fait des rencontres. Des musiciens, des artistes. Mais à chaque nouvelle affiche, je cherchais son nom, celui de Sanders. J'espèrais le revoir, même si j'lui en voulais toujours un peu de s'être taillé sans dire au revoir. L'équipe technique quant à elle n'a pas beaucoup changé, même si elle s'est enrichie d'un élément prometteur en la personne de Jay. Élément prometteur et aussi bourreau des cœurs. Du mien, mais pas que. Il plaît, malgré son accident et les séquelles qu'il garde. J'sais pas si un jour y aura moyen qu'on aille plus loin, lui et moi. J'suis bornée, mais lui aussi. Et puis, j'sais pas trop ce qu'il ressent, alors j'ose pas... C'est peut-être mieux comme ça, après tout. On est tous un peu cabossés, j'sais pas si ça pourrait coller... Puis Sean est pas trop pour, au sein de l'équipe. Et moi et la discrétion, ça fait mille. J'voudrais pas casser l'équipe qu'on forme. On est une famille.
En quatre ans, il s'en est passées des choses, et pourtant j'comprends toujours pas comment j'en suis arrivée là. D'abord, y a eu cette révélation, cette excitation d'voir le nom de Sanders sur cette affiche ! Bordel j'allais enfin avoir une chance de le revoir ! J'étais trop contente. Et j'l'ai revu, avant son concert, dans les coulisses. Le meilleur, c'est qu'il m'a reconnue, en plus ! J'y croyais pas. J'suis restée bête, devant lui. Puis j'lui ai fait visiter avec plaisir, un grand sourire plâtré sur ma figure toute rouge. À côté de ça, on a enchaîné les emmerdes. Nous tous, ouais, mais surtout moi à vrai dire. Y a eu des incidents, mais c'est pas d'ma faute. J'suis sûre que j'ai bien fait mon boulot, je laisse rien passer quand il s'agit de la sécurité du festival. Et c'est pas parce que j'ai pas mis de casque ou que je me suis pas harnachée pour monter là-haut que tout a capoté, ça j'en suis certaine ! Mais le problème, c'est que maintenant, j'me retrouve dans cette cellule pourrie, enfermée entre quatre murs. J'ai rien demandé, et on m'a coffrée. On m'accuse de terrorisme et j'sais même pas pourquoi ! Parce que moi, j'suis pas une putain de terroriste ! Et Gabriel non plus ! Ils m'ont demandé son nom, mais j'ai rien dit. J'aurais pas pu le balancer, impossible. Il a rien fait, il est innocent. Puis il a rien touché, pas vrai ? J'l'ai gardé à l’œil tout le temps, quand j'lui faisais visiter. Impossible, j'vous dis... Dans cette cellule, j'ai appris qu'il vient de disparaître dans un crash aérien, mais j'ai pas envie d'y croire. On m'a dit aussi qu'il faisait sûrement partie de K.Y.S., comme moi. Mais moi, j'les connais pas, ces types. J'ai rien à voir avec eux, moi. J'ai beau leur dire, personne me croit. J'me sens pas bien, dans cette prison. J'ai l'impression d'être une mauvaise personne, alors que j'en suis pas une. J'ai pas eu une vie facile, pas toujours rose, pas toujours très légale non plus. Mais j'mérite pas ça. Me retrouver toute seule à parler aux murs alors que j'avais enfin retrouvé une famille. Les gars me manquent. La musique me manque. Ma liberté me manque, putain ! Rendez-moi ma vie, bordel ! Ça fait que quelques jours que j'suis enfermée et j'ai l'impression que ça dure déjà depuis des années...
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Dites-nous un peu... ¤ J'ai connu le forum par un partenariat avec Wicked Witches
¤ Ce que j'en pense: points forts : un univers original, un système de jeu encore plus original / à améliorer : comme ça, je sais pas trop, vu que j'ai trouvé les réponses à mes questions sur discord / faibles
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¤ Ma fréquence en RP: environ 4/ semaine, 15/ mois (ça dépend des périodes)
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Re: Sylvia Mendoza Sam 24 Avr - 23:12
Amis
Jay Surat Thany
Jay, c'est le petit nouveau de l'équipe. Il a débarqué y a pas deux mois et on a tout de suite accroché lui et moi. On a sympathisé directement, on parle beaucoup, on rigole. Et à vrai dire... ben j'l'aime bien, Jay. Peut-être même un peu plus que bien, ouais. On vient pas vraiment du même monde, au départ, j'l'ai appris en faisant des recherches et en discutant avec lui. Un gosse de riche, un tombeur, c'est c'qu'il était avant son accident. Ça a jamais vraiment matché, avec ces gens-là, mais avec lui j'sais pas, c'est différent. Il est différent. Et j'l'aime bien, vraiment. J'adore discuter avec lui, on parle des heures de tout et de rien. On rit, j'fais des grimaces et j'l'amuse. Il est adorable, Jay. Même si j'ai parfois l'impression qu'il me regarde un peu bizarrement, surtout quand il me voit monter là-haut. J'me demande s'il serait pas un peu jaloux, des fois. Dans un sens, j'le comprends, j'saurais pas vivre dans un fauteuil, moi. Faut que j'bouge, que j'saute, que j'grimpe, moi. J'sais pas comment il fait. Il est plus courageux que moi, certainement. Ou pas, quand je vois comment il finit souvent le soir, la gueule par terre dans les bars. J'm'inquiète pour lui, ça m'fait mal de le voir dans cet état soir après soir. J'aime pas quand il fait ça, j'lui ai déjà dit, mais il m'écoute pas. On doit être un peu pareil, parce que j'l'écoute pas beaucoup plus quand il me demande de faire plus attention quand j'grimpe. C'est peut-être pour ça aussi que j'me sens proche de lui et qu'mon cœur bat un peu plus vite en sa présence...
Daniel Callaway
Dan, il était là avant moi. C'est un virtuose, y a pas à dire. Il est doué. Même si au début, j'l'ai pas tout de suite vu. Quand j'ai débarqué, Sean n'avait que son nom à la bouche : Dan par-ci, Dan par-là, va d'mander à Dan. Ouais, j'ai vite compris. J'avoue, j'l'ai pas aimé, au début. J'l'ai évité autant que j'ai pu. Puis bon, on est une équipe, j'ai plus trop eu l'choix... et j'ai changé d'avis. Il m'a tout de suite aidée, il a été sympa, franchement j'm'y attendais pas. J'm'en suis un peu voulu, d'pas avoir cherché à le connaître plus tôt. Depuis, on discute beaucoup, on s'est rapprochés et j'sais pas ce que j'ferais sans lui. Il sait quasi tout de moi, c'est celui qui m'connait le mieux dans l'équipe. J'lui parle même de ce que j'ressens pour Jay depuis quelques temps. Par contre, lui m'dit pas grand chose, j'crois qu'il a un peu du mal à parler de sa vie d'avant. Ça viendra sûrement, en son temps. Il était déjà pas très causant avant, il a changé un peu. J'ai pas peur, j'suis sûre qu'un jour, il s'ouvrira un peu plus. Aussi sûre qu'il court quand on s'lance des défis, lui et moi. C'est toujours le premier pour une bonne course en hauteur. Même s'il me laisse trop souvent gagner et qu'ça m'énerve. Mon esprit de compétition apprécie pas trop. Heureusement, il a toujours le mot pour me faire rire après, pour effacer la colère. J'l'adore, mon Dany !
Ennemis
Sean Fitzpatrick
Débarquer dans une équipe de mecs avec Sean aux commandes, ça a été haut en couleurs. J'l'avais pris pour un gros macho au départ, mais encore une fois j'me suis trompée. J'aime son franc-parler, sa droiture, son perfectionnisme. Même si parfois il me soûle aussi avec ses consignes de sécurité. J'vais bien plus vite sans harnais, alors quand il a le dos tourné j'hésite pas. C'est un mec bien, Sean. J'le vois bien dans sa façon d'être, dans les conseils qu'il me donne. C'est un peu le grand frère que j'ai jamais eu, et il est comme ça avec toute l'équipe. Bon, au début il m'a quand même un peu agressée, il pensait qu'j'étais pas capable de faire le même boulot qu'les autres mecs, là. J'me suis pas laissée démonter, j'crois que j'l'ai impressionné. Maintenant, il pense plus que j'porte le mauvais œil sur l'équipe parce que j'suis une fille. Il se montre beaucoup, mais au fond j'sais qu'il a un cœur d'or. C'est bien dommage qu'il fasse croire aux autres que c'est pas l'cas, à collectionner les filles, à jouer de son image de beau gosse pour les faire tomber. Franchement, ça m'fait mal parfois de le voir comme ça. J'aimerais qu'il se pose, qu'il trouve celle qui lui convient, il le mérite. C'est sans doute un des premiers sur qui j'ai pu m'reposer ici, et même si j'nierai tout en bloc, ça m'fait chaud au cœur de savoir que j'compte pour lui.
Lance Lapierre
Lance, il est spécial. J'sais pas comment il fait, il m'impressionne trop : il parle pas, il s'énerve pas, il bouge pas (ou presque). Ouais, ça m'cloue sur place, moi qui peux pas m'empêcher de courir et de sauter partout. Mais même si on est fondamentalement opposés là-dessus, j'aime bosser avec lui, il est rigoureux et le travail est bien fait. J'me sens en sécurité, même si comme les autres il est parfois un peu trop protecteur à mon goût. J'ai pas besoin de chaperons, j'm'en sors très bien toute seule. C'que j'aime bien chez lui aussi, c'est qu'il ose tenir tête à Sean, et ça ça m'fait bien marrer. Souvent, j'suis d'accord avec lui, d'ailleurs. J'sais pas comment, mais j'sens qu'il y a quelque chose derrière son apparence de gros dur insensible. Comme moi, comme Jay, comme Dan ou Sean, il doit être un peu brisé quelque part, ça s'voit. J'sais pas ce qu'il faisait avant, mais j'ai vu tous ses livres trop compliqués pour moi, j'comprenais même pas les titres. Et quand il m'a trouvée dans sa caravane devant les photos d'une petite fille qui avait les mêmes yeux que lui, il m'a foutue dehors comme une malpropre. C'est la première fois que j'le voyais dans cet état contre moi. Heureusement, ça n'a rien changé entre nous, il continue à gueuler sur Sean pour qu'il nous case ensemble dans les plannings, parce qu'il sait que j'aime bien bosser avec lui.
Autres
Gabriel Sanders
J'l'ai pas côtoyé longtemps, mais il a été ma révélation, celui qui m'a fait découvrir et aimer le metal. Celui qui m'a finalement poussé dans les bras de MIL.OA, un peu après son départ. Il est arrivé dans le café où j'bossais à l'époque, et il est venu tous les jours pendant plusieurs semaines. J'pense que sans lui, ma vie aurait pas été pareille, maintenant. Il m'a donné un but, un nouveau souffle, au moment où j'en avais le plus besoin. C'était l'premier à s'intéresser vraiment à moi, alors qu'j'étais qu'une jeune fille de dix-huit ans paumée qui servait des cafés pour s'en sortir. Il m'a écoutée, il m'a ouvert à un nouveau monde, et j'l'en remercierais jamais assez. Même s'il m'a brisé le cœur quand il s'est barré sans rien dire. J'savais pas qui il était jusqu'à ce que mes nouveaux amis metalleux me le dévoilent : en fait, j'avais écouté d'la musique avec LE Gabriel Sanders ! Waow, ça m'a soufflée à l'époque. Et encore aujourd'hui, j'me demande ce qu'il a bien pu m'trouver, à ce moment-là. Pendant des années, j'ai espéré le revoir, pouvoir recroiser sa route. C'est en grande partie pour ça qu'je me suis engagée sur MIL.OA, dans l'espoir de le recroiser aux concerts. J'ai scruté les affiches chaque jour, jusqu'à ce que j'vois son nom et que j'manque de faire un infar sur place ! Dan était là, il peut témoigner, s'il m'avait pas retenue j'me serais vautrée comme une gourde. Le choc a été encore plus grand quand j'l'ai croisé dans les coulisses du festival et qu'j'ai failli m'casser la gueule en descendant de l'échafaudage – putain d'huile. J'lui ai fait visiter les locaux, j'étais trop contente qu'il se souvienne de moi et qu'il me demande de l'accompagner. J'ai pas fait gaffe, faut dire... Puis j'me suis retrouvée en garde à vue et on m'a demandé des infos sur lui. J'ai rien dit, j'pourrais jamais le balancer, j'suis sûre que c'est un malentendu. On m'a parlé d'un crash aérien, aussi, mais j'peux pas croire qu'il est vraiment mort dedans... Non, impossible !
Nom prénom
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<!-- LIEN I --><div class="lksTSIX" style="border-color:#3D3D3D; background:#F0F0F0; color:#3D3D3D;"><!-- IMAGE & NOM PRENOM --><div class="imgTSIX"> <!-- IMAGE & NOM PRENOM I--><div class="npTSIX" style="color:white; text-shadow:1px 1px 1px black;"> Sylvia Mendoza, « Sissi », technicienne de structure spécialisée en éclairages, 24 ans, célibataire (mais son cœur bat pour Jay, même si Dany est là aussi). ~ Râleuse ~ Passionnée ~ Empathique ~ Énergique ~ Têtue ~ Exubérante ~ Colérique ~</div> <!-- IMAGE I--><img src="https://images2.imgbox.com/17/a8/7U3gcl9m_o.gif" /></div> <!-- DESCRIPTION I--><p><em>Ft. Marie Avgeropoulos</em> <br/><a href="https://visionimaginary.forumsrpg.com/t552-sylvia-mendoza-uc" target="_blank">fiche</a></p></div>
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<!-- LIEN II --><div class="lksTSIX pushTSIX" style="border-color:#3D3D3D; background:#F0F0F0; color:#3D3D3D;"> <!-- IMAGE & NOM PRENOM II --><div class="imgTSIX"> <!-- NOM PRENOM II --><div class="npTSIX" style="color:white; text-shadow:1px 1px 1px black;"> Sylvia Mendoza, « Sissi », technicienne de structure spécialisée en éclairages, 24 ans, célibataire (mais son cœur bat pour Jay, même si Dany est là aussi). ~ Râleuse ~ Passionnée ~ Empathique ~ Énergique ~ Têtue ~ Exubérante ~ Colérique ~</div> <!-- IMAGE II --><img src="https://images2.imgbox.com/17/a8/7U3gcl9m_o.gif" /></div> <!-- DESCRIPTION II --><p><em>Ft. Marie Avgeropoulos </em><br/><a href="https://visionimaginary.forumsrpg.com/t552-sylvia-mendoza-uc" target="_blank">fiche</a></p></div>
Dernière édition par Laenai le Mar 27 Avr - 22:48, édité 3 fois
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Re: Sylvia Mendoza Sam 24 Avr - 23:13
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Like you, I used to think the world was this great place where everybody lived by the same standards I did, then some kid with a nail showed me I was living in his world, a world where chaos rules not order, a world where righteousness is not rewarded. That's Cesar's world, and if you're not willing to play by his rules, then you're gonna have to pay the price.
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Re: Sylvia Mendoza Sam 24 Avr - 23:13
Ma petite galerie
ma tête dans tous les formats
b
Dernière édition par Laenai le Mar 27 Avr - 21:13, édité 1 fois
MaxPop
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Re: Sylvia Mendoza Dim 25 Avr - 17:48
Je poste la prems , tu sais déjà tout ce que nous pensons de l'arrivée de Sylvia *envoie des paillettes et des coeurs autour de Daniel et Jay*
Le caractère envoie déjà du lourd sur cette petite bombe. Bonne continuation pour la suite de ton histoire
_________________
Max' - La Conquête
Among The Stars
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Re: Sylvia Mendoza Mar 27 Avr - 23:45
Bienvenue Laenai, sur Among The Stars !
Hey Laenai! On est heureux de t'accueillir sur A.T.S. et de te voir incarner Sylvia! Nous avons pris un grand plaisir à lire ta fiche. Maintenant qu'elle est validée, tu peux créer ton compte personnage!
Avec ton compte joueur, tu vas pouvoir tenir à jour ta fiche de lien et poster des demandes pour construire la vie sociale de ton personnage: en faisant des demandes diverses comme - un logement, - l'inscription de ton entreprise ou de sa faillite, - l'enregistrement de ton groupe ou de son split au registre professionnel - publier des bans en cas de mariage, de pacs - annoncer une naissance, de décès - annoncer un divorce, une séparation, et tu pourras aussi mettre à jour régulièrement les rubriques de ta fiche personnage ci-dessus.
Nous avons déjà eu l'occasion de connaître un peu la joueuse qui donnent vie à ce personnage grâce à ton sujet de présentation. Tu pourras aussi y poster tes absences et ralentissements.
N'oublie pas de poster aussi de passer par le Backstage, on t'y attend pour flooder avec nous et nous parler de tes passions.
Et si tu peux voter, ICI pour soutenir notre forum et gagner des points, c'est cool!
Ton compte personnage te servira juste dans la partie RP.
N'hésite pas à contacter le Staff pour toute question ! Nous nous ferons un plaisir d'y répondre !
On a tous hâte de lire les aventures de Sylvia! Amuse-toi bien sur A.T.S. !
Among The Stars
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Re: Sylvia Mendoza Mer 28 Avr - 0:14
Bottin mis à jour, je déplace dans les validés.
Laenai
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Re: Sylvia Mendoza Mer 28 Avr - 12:32
Super, merci beaucoup Je me réjouis de RP avec vous
(et merci Max pour les compliments )
Among The Stars
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Re: Sylvia Mendoza Mer 15 Fév - 22:28
Fiche archivée et PV libéré à la demande de sa joueuse @Laenai . Le personnage restera à sa disposition tant que personne ne se manifestera pour le jouer. Contacter le staff pour une réactivation du compte. Ce message sera modifié si le personnage est adopté par quelqu'un d'autre.