Leroy Cooper

Physique & Caractère

Que dire de toi à par que tu es un grand machin longiligne d'1m93 qui n'a jamais atteint les 70 kg malgré le port des New Rock? Bon d'accord on peut en dire un peu plus. Réfléchissons... Tu as toujours été fin, mangeant sans jamais grossir. Si au début tu avais du mal avec ton physique, tu as fini par en faire un atout. Tu dépasses généralement les gens d'une bonne tête. Tu aimes le noir, passionnément. Tu le portes fièrement d'ailleurs que ce soit sur tes habits, tes cheveux ou ta peau. Tu es couvert de tatouages de la tête aux pieds. Bizarrement tu n'as jamais éprouvé le besoin de tatouer ton dos qui est vierge de toute trace. Tu as la peau assez blanche et les yeux d'un bleu presque Saphir. Ce qui interpelle pas mal tes interlocuteurs. Tu termines ton look par une touche très prononcée de gothisme : cuir, jeans troués, soie, bijoux en argent ou en acier chirurgical. Tu ne supportes pas l'or, tu y es allergique et cela laisse des traces sur ta peau. Quoi dire de tes cheveux? Tu as toujours les coiffures les plus improbables, noirs, colorés, courts, longs, dégradés, rasés... Tu aimes agrémenter ton style selon tes chansons. Tout comme ton utilisation du maquillage. T'es passé professionnel dans la mise en scène et le make up. D'ailleurs on te voit rarement sans maquillage. Tu aimes jouer avec ton apparence et le maquillage te permet d'accentuer ton regard ou tes traits taillés à la serpe.

Niveau caractère, tu ne penses pas être quelqu'un de difficile à vivre. Quand ça ne concerne pas la musique, généralement tu te laisses porter par les événements et par les autres. Tu es un gros fumeur, tu n'as jamais réussi à arrêter. Et puis, il faut bien mourir un jour alors tu as arrêté de faire semblant de te contrôler. Tu suis tes envies. T'es du genre farfadet. Farceur, taquin, charmeur à ton heure, tu es d'un naturel enjoué et blagueur. Si tu ris autant c'est aussi pour cacher le spleen qui te ronge et qui transpire dans tes chansons. Tu adores le chant, la musique. Tu peux y sacrifier pas mal de choses. Quand tu es très fatigué, tu deviens un peu ronchon, grincheux et grognon. La tristesse ou l'ivresse te rendent très câlin, voire trop tactile. Tu es même capable de t'enivrer jusqu'à oublier où tu te trouves et avec qui. Tu adores les Milk Shakes et les pâtes. Tu peux te montrer très mauvais perdant quand tu prends les choses à coeur. Tu peux aussi te montrer très possessif quand tu estimes que quelque chose ou quelqu'un t'appartient. Tu peux te montrer rancunier car tu possèdes une très bonne mémoire. Certains diront qu'elle est eidétique mais tu n'y accordes pas de crédit. Tu retiens juste ce dont tu as envie. Tu peux te montrer autant tête en l'air et perdu dans tes pensées qu'exigeant et minutieux. Tu t'attaches peu aux gens parce que t'as peur de les perdre si tu commences à les aimer. Par contre une fois que tu donnes ton amitié, il sera difficile de te faire changer.

Histoire

03h00 du matin.
Tu viens de finir ta prestation sur scène et tu regagnes ta loge après avoir partagé un verre avec le groupe. Tu ne t'es pas attardé ce soir, tu t'es senti fatigué. Arrivé dans ta chambre, tu envoies valdinguer tes pompes dans la pièce avant de t'effondrer sur ton lit. Qu'est ce que tu aimes bien ton lit, enlacer tes oreillers et te laisser porter par les bras de Morphée au pays des songes. Mais certains soirs, tu sens poindre la mélancolie qui t'accompagne depuis des années comme une amie. Et tu sais que ces soirs là, les souvenirs vont t'envahir. Les bons comme les mauvais. Et cette nuit, tu t'endors en en sachant que tu pars pour le passé ou ce que tu te souviens de ton passé.

Tu te rappelles mon tout petit? Tu te rappelles comme tu avais une peur irraisonnée de te retrouver seul dans le noir? Cette veilleuse en forme de lune gibbeuse qu'il fallait mettre pour chacune de tes nuits... Te souviens-tu de ta première batterie ? Tu sais la petite rouge sur laquelle tu as passé des heures avant qu'on ne t'offre ta première guitare. Et depuis, tu n'as plus jamais lâché la musique. Tu as même commencé à chanter. Quelle belle voix tu avais. Digne des enfants de coeur de l'Eglise.

Et pourtant... Tu n'as pas eu une jeunesse facile. Tu as perdu la communication avec tes parents dés le début de l'adolescence. Ta façon de t'habiller, de te comporter, d'être tout simplement, n'a pas fait l'unanimité ni chez toi, au sein de ta famille, ni à l'école. Tes goûts, ton art, tout est entré en opposition avec la base de ta famille. Tu t’es plongé à corps perdu dans la littérature, la poésie... Te reconnaissant beaucoup dans le courant Baudelairien, plus souvent dans le spleen que dans l’idéal. Tu te sens maudit, pas à ta place, bien trop lunaire pour un mode terre à terre. Étranger parmi les tiens, tu trouves du réconfort auprès d’adolescents qui te ressemblent. Vous voici parias mais libres d’être vous même pour la première fois de votre vie.

A 16 ans, tu te retrouvais livré à toi même. Tes parents ayant un « nouvel enfant », tu n’existais plus. Alors tu pars, avec ton groupe. 3 ans à galérer, à vivre dans des squats.  Quelques jours avant ton anniversaire, vous rejoignez un festival ambulant. Vous commencez à avoir du succès très vite. Tu te sens enfin à ta place quelque part. Libre d’exprimer ton style comme tu l’entends. La vie n’est pas forcément facile ni exempt de difficultés, de coups de gueules ou de coups de cœur mais tu te sens beaucoup plus libre. Libre d’aimer qui tu veux, comme tu veux et ceux qu’importe leurs origines, leur look ou leur genre, de noircir ta peau, d’écrire, de chanter... Et tu finiras sûrement ta vie sur le festival. D’une manière ou d’une autre.

Aujourd'hui ça fait presque 10 ans que vous vous inscrivez aux concerts de la hope stage
et là vous espérez accéder à une scène majeure comme la hair stage . Vous aimeriez bien que votre groupe "Bloody Mascarade" devienne une des têtes d'affiche.